S’immerger dans la culture d’un territoire, c’est ralentir pour mieux ressentir, comprendre, s’émouvoir… C’est écouter, regarder, toucher, parfois chanter ou danser. C’est se relier à ceux qui font battre le cœur d’un lieu, d’un peuple, d’une mémoire.

Le Centre Corse ne se contente pas de raconter son histoire : il la vit et la partage. Ici, les pierres murmurent, les voix s’élèvent, les gestes s’héritent. À chaque détour de ruelle ou de sentier, le patrimoine est là, humble et profond, pour qui sait prêter attention.

Musée au cœur de la citadelle, chapelles peintes, maisons d’artisans ou centre d’interprétation… Les lieux culturels sont à taille humaine, souvent animés par des passionnés qui vous accueillent comme on reçoit chez soi. Laissez-vous porter par leur  savoir, leur envie de transmettre.

La culture ici n’est pas figée : elle est vécue, partagée, en mouvement. Elle s’infuse dans les marchés, les cafés, les places de villages, les fêtes locales.

Prendre le temps de la culture, c’est finalement renouer avec le sens. Avec soi. Avec l’autre.

Università Statinale di Teatru – Une pause poétique en terre de langues

Du 5 au 8 juin 2025, Corte accueille une escale culturelle unique, où les voix du passé dialoguent avec celles du présent. L’Università Statinale di Teatru vous invite pour une traversée lente et sensible des langues minoritaires, à travers le théâtre, dans un esprit d’ouverture, de partage et de reconnexion.

À travers le théâtre en langue corse, galicienne ou occitane, cette Université d’été propose de prendre le temps d’écouter ce qui ne se dit plus ailleurs.

Un rendez-vous entre mémoire, création et territoire

Durant quatre jours, des artistes, des chercheurs et collectifs internationaux venus d’ici et d’ailleurs se retrouveront à Corte pour cultiver ensemble la richesse des langues minoritaires. Des spectacles, des ateliers et des rencontres ponctueront ce temps suspendu, ouvert à toutes et à tous, sans frontières.

Neuf spectacles tisseront un itinéraire délicat entre hier et aujourd’hui. De la Corse à la Sicile, du galicien à l’occitan, les pièces dialoguent en douceur, questionnant l’héritage, les identités, la condition humaine, le pouvoir, les migrations ou encore le rire libérateur.

Certaines œuvres sont des balises du passé — comme la pièce de Notini écrite en 1930 — d’autres sont des créations contemporaines aux résonances puissantes. 

Toutes nous invitent à ralentir, à ressentir, à penser ensemble.