Le belvédère est la partie la plus ancienne de la forteresse. Il se dresse sur un promontoire qui offre une vue panoramique sur la ville et une place privilégiée au premier plan de la citadelle.  

Il permet de découvrir le paysage montagneux et offre une vue plongeante sur les deux vallées du Tavignanu et de la Restonica qui se rejoignent dans la cité.  

C’est aussi un des points incontournables du parcours patrimonial de Corte et des visites guidées proposées par nos guides conférenciers.  

Ancien palais du lieutenant génois de Corte, il fut le siège du gouvernement central de la Corse indépendante, résidence de Pascal Paoli et du « Conseil suprême de la Nation », de 1755 à 1769. 

Ce lieu devint une prison au XIXe siècle, un musée au XXe siècle et abrite aujourd’hui le « FABLAB di Corti ». 

En bas du Cours Paoli, sur la droite, au croisement avec l’avenue du Général De Gaulle, la statue du Duc de Padoue (1867) a été réalisée par le sculpteur Bartholdi (auteur de la célèbre Statue de la Liberté). 

Général d’Empire, cousin des Napoléon, Jean-Thomas Arrighi de Casanova est né à Corte en 1778 dans la même maison que celle de Joseph Bonaparte. Honoré par Napoléon III de la charge de gouverneur des Invalides, il mourut à Paris en 1853. 

Au fond de la place se trouve le Monuments aux Morts, avec une statue demi nue qui ressemble curieusement à Napoléon…  

Devant la Maison de Jean-Pierre Gaffory (1704-1753), fut érigée en 1901 sa statue de bronze (œuvre d’Aldebert). Le socle comporte deux bas-reliefs qui évoquent les actes de bravoure du général et de son épouse Faustina : une scène représente la prise en otage du fils de Gaffory par les Génois, une autre rappelle le courage de son épouse Faustina qui, assiégée dans sa maison et refusant de capituler, menaça de mettre le feu à un baril de poudre. 

En poursuivant le Sentier du Patrimoine, cette place mène vers des ruelles étroites qui pénètrent dans les quartiers médiévaux de « Chiostra », des « Calanche » et « Mascari ». 

Derrière l’église de l’Annonciation, une chapelle fut élevée sur le lieu de la maison natale de Biagio Dei Signori. Ce franciscain fut canonisé en 1930 sous le nom de Saint Théophile de Corte. Cette place a été nommée ainsi en mémoire du saint de la ville.  

San Teofalu , seul saint corse, est considéré comme un saint guérisseur. Il avait le pouvoir de guérir les malades mais aussi celui de prévoir la mort. On lui attribua de nombreux miracles, rendant la vue aux aveugles notamment, et même après sa mort, aux malades qui venaient sur sa tombe. 

La place du Poilu, nommée plus tard place d’Armes est située sous l’entrée de la Citadelle. On y trouve la maison natale du Général Arrighi de Casanova et le Palais National. 

En contre bas de la « vieille ville », sur la Place Paoli, se dresse la statue de bronze de celui qui fut surnommée à jamais « U Babbu di a Patria », Père et Général de la Nation.  

Pasquale Paoli, né à Morosaglia en 1725, mort en exil à Londres en 1807, fit de Corte la capitale de la Corse indépendante de 1755 à 1769. 

Cette statue de bronze est l’œuvre de Victor Huguenin et fut érigée en 1864.  

Cette place s’ouvre sur le Cours Paoli, artère principale de la ville. Elle a été rénovée en 2015. A l’arrière, elle donne sur le site de la première Université de Corse, devenu hôpital anglais, qui est désormais devenu un parking depuis la destruction du bâtiment vétuste.

Sa construction débute en 1769, en même temps que les travaux de fortification de la Citadelle et sera achevée en 1778. Cette fontaine, construite par des militaires, était à l’origine destinée à pourvoir la garnison en eau.  

La famille Grazietti de Vezzani a fait un magnifique cadeau à la ville de Corte en la rendant propriétaire de l’immeuble de la vieille famille cortenaise à laquelle elle appartient par les collatéraux, celle des Arrighi de Casanova.  

Cette construction est située dans la partie de la ville appelée « Calanche Suttane », tout près du Palais National ; elle donne sur l’ancienne Place Paoli, actuelle Place d’Armes. 

Charles Bonaparte et Laetitia Ramolino y ont résidé pendant environ deux ans et c’est là qu’est né leur fils aîné Joseph Bonaparte (1768-1844), futur Roi de Naples, puis d’Espagne (1808-1813) et frère de Napoléon 1er (qui aurait été conçu dans ce bâtimen). 

Jean-Thomas Arrighi de Casanova était quant à lui, Duc de Padoue, général d’Empire, cousin des frères Napoléon, né à Corte en 1778 dans cette même maison. Honoré par Napoleon III de la charge de gouverneur des Invalides, il mourut en 1853 à Paris.  

Face à l’église de l’Annonciation, tout près de la statue, « A casa Gaffory », la demeure au cadran solaire montre encore en façade les impacts des balles tirées par les Génois lors d’un assaut dit dans la tradition orale.  

Jean-Pierre Gaffory, de son nom de baptême Ghjuvan Petru Gaffori, est un médecin et patriote corse né à Corte en 1704, puis assassiné en 1753 à Corte.

Jean-Pierre Gaffory, d’abord secrétaire du roi Théodore de Neuhoff, est nommé protecteur de la Nation corse en 1745 par une consulta réunie au couvent d’Orezza pour lutter contre Gênes, les chefs historiques de la rébellion étant tous partis en exil. 

En 1746, il s’empare de la citadelle de Corte tenue par les Génois en faisant preuve d’une grande bravoure ; il se rend alors maître du centre de la Corse. 

En 1751, il est nommé Général de la Nation. 

Le 3 octobre 1753, il meurt dans une embuscade tendue par six tireurs, dont son propre frère, dans le quartier de Saint-Pancrace à Corte. 

Selon certains, cet assassinat a été commandité par les Génois ; pour d’autres, il s’agit d’une banale querelle de délimitation de propriétés avec la famille Romei. 

Située 11, Rue Colonel Feracci, cette bâtisse représente un exemple rare de l’architecture urbaine italienne de prestige implantée en Corse à la fin du XVIIIe siècle. L’escalier central y est traité à la manière d’un campanile. 

C’est un château construit pour son usage par le Duc de Padoue sous la Monarchie de Juillet (vers 1840), au cœur d’un beau Parc. Cette demeure abrite toujours la Mairie de Corte.